11 mars 2011, un an après l'accident nucléaire de Fukushima, la population s'est mobilisée afin de soutenir les populations nipponnes mais aussi pour affirmer son désir de sortie de l'ère du nucléaire lors d'une grande chaîne humaine entre Lyon et Avignon. Cette manifestation festive et non-violente a depuis été reprise en région et notamment en Haute-Normandie par le collectif "STOP EPR ni à Penly, ni ailleurs", soutenu par des associations membres de HNNE, afin de préparer l'évènement du 9 mars à Paris appelant à la transition énergétique.
Chaîne humaine, pour une transition écologique
A l'origine de la mobilisation : un accident nucléaire de grande envergure.
C’était il y a déjà deux ans, le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 secoua le Japon, engendrant des catastrophes en série. Après avoir ravagé 600 km de côte et envahi 10 km de terre, la vague géante du tsunami (estimée à 30 mètres de haut) qui suivit le tremblement de terre ajouta une nouvelle dimension au désastre. Par les dégâts qu'elle entraîna sur la centrale de Fukushima Daiichi, elle provoqua une catastrophe nucléaire du même niveau que celle de Tchernobyl, classée de niveau 7 sur l’échelle internationale des évènements nucléaires.
Une mobilisation nationale importante
Un an jour pour jour après ce drame est organisée par le réseau « Sortir du nucléaire » une chaîne humaine pour l’arrêt du nucléaire, réunissant 60 000 personnes de Lyon à Avignon en signe de commémoration, mais aussi de protestation. Pourquoi continuer à utiliser une énergie aussi néfaste et dangereuse que celle-ci ? Alors que des solutions tout autant productives et surtout respectueuses des êtres vivants et de l’environnement sont à portée de main ?
Le seul résultat en France de cette manifestation a été une déclaration de François Hollande concernant la « probable » fermeture de la centrale de Fessenheim en 2017.
La lutte contre le nucléaire est donc loin, très loin d’être terminée. Mais les porteurs de solutions alternatives dans le cadre de la transition énergétique ne baissent pas les bras, bien au contraire.
À Rouen, pour dire non au nucléaire civil et militaire, oui à la transition énergétique.
De plus en plus d’associations voient le jour et mettent en place ce type d’action. Par exemple le collectif « STOP EPR ni à Penly, ni ailleurs » a organisé les trois chaines humaines de la ville de Rouen (en décembre, janvier et février dernier.
Voir communiqué précédent: « Osons sortir du nucléaire »). Ce collectif est né suite à l’annonce d’un projet de construction d’un 3ème réacteur à Penly, non loin de Dieppe. Il regroupe des membres d’associations, des partis politiques et des citoyens qui œuvrent à sensibiliser la population et à l’informer sur les risques, l’inutilité et les coûts de ce type de projet.
Samedi 9 février s’est donc déroulée leur 3e manifestation qui, comme les fois précédentes, a réuni une soixantaine de manifestants, toujours aussi motivés.
Et pour sensibiliser encore plus de personnes, plusieurs villes s’y sont mises.
C'est le cas d'Amiens, Saint-Maur-Des-Fossés, Grenoble, Nîmes, Aubagne... toujours dans une ambiance festive et non violente !
Ensemble, le 9 mars à Paris, nous pouvons aller plus loin :
c’est le moment de le faire !
Une vraie transition énergétique se fera avec une mobilisation forte et durable.
Avec les nombreuses organisations qui y appellent, dont France Nature environnement, nous sommes tous conviés à nous rassembler le 9 mars à Paris pour une immense chaine en après-midi, avec animations, spectacles et concerts jusque tard dans la nuit.
Le transport en autocar de Rouen à Paris est organisé par le collectif « STOP EPR, ni à Penly, ni ailleurs ».
Vous pouvez réserver au : 02.35.75.36.52. ou 06.49.59.32.09. et par mail : [email protected] (Forfait aller-retour : 15€. Forfait réduit : 5€)
Pour tout renseignement quant à la chaine humaine du 9 mars rendez-vous sur le site chainehumaine.org (/Je-signe)
Le 9 mars 2013 : toutes et tous à Paris pour l’arrêt du nucléaire !
[article publié sur le site de Haute-Normandie nature environnement mais retiré le 26 février 2013 par la présidente Sylvie Barbier]
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